30e sortie: Le nez du Duke, Whangaroa


Vendredi 25 novembre : 6h du mat’, le réveil sonne ! Ça fait longtemps que je ne me suis pas réveillée aussi tôt ! Mais le jeu en vaut la chandelle, je le sais, j’en suis persuadée, j’en suis sûre. Direction : la gare de Britomart et le bruit assourdissant de la ventilation de la gare souterraine…Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Les premiers doutes s’installent et s’en vont aussitôt que je retrouve Nathalie sur le parking de Sunnyvale Staion. Et c’est parti pour trois jours de découverte, d’apprentissage, d’efforts physiques, bref de pur plaisir ! Après un trajet d’environ 5 heures durant lequel nous avons pris notre temps pour faire un tour du côté de Whangarei Falls à Whangarei, pour visiter les toilettes d’Hundertwasser à Kawakawa, pour voir les fermes d’huîtres à Whangaroa et faire quelques courses pour le weekend, nous arrivons à Tauranga Bay et au bach de Nathalie.
David au bain
La vue sur le Pacifique et la marée basse nous poussent immédiatement à nous mouiller. Nous décidons de tenter une pêche aux pipis. Première trempette dans le Pacifique pour moi ! Du pur bonheur! Même si notre pêche aux pipis est infructueuse, nous ne perdons pas notre bonne humeur pour autant et attendons patiemment les autres personnes annoncées pour le weekend. Elles nous rejoignent finalement vers 22h30. Nous sommes en fin de compte moins que prévu au départ : Nathalie, moi, David, Judith et Guillaume + Taranaki, le petit chaton de quelques semaines de Judith et Guillaume.

Samedi 26 novembre : après avoir pris un petit-déjeuner copieux (en tout cas pour moi) et nourri Taranaki (pour Judith), nous prenons place dans le 4x4 de Nathalie pour environ 20 minutes de route jusqu’au début du tracé. Nous rencontrons, sur le parking, une personne qui s’apprête à faire une randonnée aussi. Il s’agit de Catherine de Tahiti ! Eh oui ! Une Française qui n’avait juste aucune idée des Trempeurs ! Quelle belle coïncidence quand même ! Elle est d’accord pour rejoindre notre groupe, mais seulement pour un bout de chemin. Elle reste finalement avec nous à l’aller comme au retour ! La mission de la marche est le Duke’s Nose. Temps estimé : 2h45. Nous en mettrons plus ! En effet, après quelques haltes pour boire et admirer la nature qui nous entoure, quelques traversées de ruisseaux et rivières, quelques heures de marche, nous parvenons à un bach géré par le Doc et occupé par un groupe de Kiwis en weekend. Durant cet arrêt-déjeuner, nous rencontrons un autre Français, Valentin, tout juste 20 ans, dont l’aventure en Nouvelle-Zélande nous enchante.
les amoureux
Nous reprenons notre marche dans les paysages paradisiaques, la végétation abondante et la lumière phosphorescente du Nord. La deuxième partie de la marche est plus ardue, en d’autres mots : il y a plus de dénivelé ! Nous parvenons néanmoins au pied du Duke’s Nose dans un état de sueur et d’excitement. En effet, il ne reste plus que 50 mètres, 50 mètres qui consistent à grimper le rocher à mains nues, aidé d’une chaîne fixée à même le rocher, qui ne me convainc pas aux premiers abords. Eh oui ! Je souffre de vertige ! Mais avoir fait plus de 3 heures de marche pour renoncer à 50 mètres du but…ce serait bien dommage, comme dirait Nathalie ! C’est pourquoi, encouragée par mes camarades, je tente le coup, prends mon temps et parviens finalement au sommet du Duke’s Nose. Et là, émerveillement !
Le jeu, le coup et l’effort en valaient vraiment, mais vraiment la chandelle ! Le paysage qui s’offre à nos yeux est juste idyllique ! Nous prenons notre temps pour admirer Whangaroa Harbour, prendre des photos et nous reposer au soleil ! Après tout, nous l’avons bien mérité ! Le retour se fait par le même chemin.


Dimanche 27 novembre : c’est dimanche, jour de repos, jour de détente, jour au soleil. Nous prenons très au sérieux cette définition et passons notre matinée sur la terrasse. Les plus téméraires tentent une baignade. En début d’après-midi, notre groupe se scinde en deux : Nathalie et moi prenons le chemin du retour alors que Judith, Guillaume et David restent pour profiter des dernières heures du weekend. Sur le chemin du retour, Nathalie fait un détour pour me montrer Kerikeri et la maison bretonne, à savoir Stone Store, construite entre 1832 et 1836 par des missionnaires bretons, après quoi direction Auckland et le spectre des embouteillages…Mais ne gâchons pas cette magnifique aventure par cette dernière description !
Résumé du weekend en d’autres termes : AMAZING ! Merci Nathalie! Merci Northland ! I will be back !





pres de la mer