31e sortie: la remontee de la valley Pararaha

 Pour entamer cette 4e année de trempeurs, on a fait fort! voici le résumé de Loren:
Nous étions 9 courageux à remonter la vallée de Pararaha le 12 février. Courageux parce que nous savions pas à quoi nous allions faire face ce jour là dans la rivière. Tout a commencé très bien en descendant le sentier jusqu’aux marécages. La vue depuis en haut était quelque chose à ne pas oublier. Pourtant, nous aurions dû faire plus attention aux nuages menaçants qui nous attendaient. On a fait un bref pique-nique avant de tremper nos pieds dans la rivière.
on se trempe les pieds!

les troncs de Kauri à travers la rivière
C’est là, dans la rivière, que la vraie aventure a vraiment commencé. Il y avait de nombreux rochers glissants et des trous auxquels faire attention. Si on ne se concentrait pas où mettre le pied, on pouvait facilement tomber et se blesser. Malheureusement, c’est ce que j’ai fait – la preuve, une plaie de guerre sur le genou. Mais à ne pas s’inquiéter, car je pouvais encore marcher et continuer à remonter la rivière.

Le soleil, toujours brillant à travers les nuages, les courageux entre nous ont sauté dans une grande « piscine » avec une belle chute d’eau. Quel courage, car l’eau était bien fraîche ! Avec la pluie qui commençait, on a décidé de continuer à monter. Malheureusement la pluie n’a pas arrêté, rendant la marche même plus difficile, avec la nouvelle difficulté de la boue qui nous faisait glisser.

un petit peu d'escalade pour le plaisir

Quand la rivière était trop difficile à parcourir, il fallait monter les falaises à côté, une tâche rendue faisable par les racines d’arbres auxquelles il fallait s’agrippait pour ne pas tomber dans la rivière. Tout en essayant de s'accrocher aux rochers, Sarah est tombée dans la rivière gelée. A ce temps-là, c’était bien évident pourquoi on nous appelle les trempeurs ! Mais, avec détermination, nous avons continué sans nous plaindre – même Sarah a continué à sourire J Après notre grande aventure dans la forêt sauvage néo-zélandaise, on a retrouvé le parking, mouillés, froids et fatigués, mais bien satisfaits, avec un grand sourire, et prêts à s’inscrire à la prochaine aventure des trempeurs.