Pour entamer cette 4e année de trempeurs, on a fait fort! voici le résumé de Loren:
Nous
étions 9 courageux à remonter la vallée de Pararaha le 12 février.
Courageux parce que nous savions pas à quoi nous allions faire face ce
jour là dans la rivière. Tout a commencé très bien en descendant le
sentier jusqu’aux marécages. La vue depuis en haut était quelque chose à
ne pas oublier. Pourtant, nous aurions dû faire plus attention aux
nuages menaçants qui nous attendaient. On a fait un bref pique-nique
avant de tremper nos pieds dans la rivière.
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on se trempe les pieds! |
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les troncs de Kauri à travers la rivière |
C’est
là, dans la rivière, que la vraie aventure a vraiment commencé. Il y
avait de nombreux rochers glissants et des trous auxquels faire
attention. Si on ne se concentrait pas où mettre le pied, on pouvait
facilement tomber et se blesser. Malheureusement, c’est ce que j’ai fait
– la preuve, une plaie de guerre sur le genou. Mais à ne pas
s’inquiéter, car je pouvais encore marcher et continuer à remonter la
rivière.
Le
soleil, toujours brillant à travers les nuages, les courageux entre
nous ont sauté dans une grande « piscine » avec une belle chute d’eau.
Quel courage, car l’eau était bien fraîche ! Avec la pluie qui
commençait, on a décidé de continuer à monter. Malheureusement la pluie
n’a pas arrêté, rendant la marche même plus difficile, avec la nouvelle
difficulté de la boue qui nous faisait glisser.
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un petit peu d'escalade pour le plaisir |
Quand
la rivière était trop difficile à parcourir, il fallait monter les
falaises à côté, une tâche rendue faisable par les racines d’arbres
auxquelles il fallait s’agrippait pour ne pas tomber dans la rivière.
Tout en essayant de s'accrocher aux rochers, Sarah est tombée dans la
rivière gelée. A ce temps-là, c’était bien évident pourquoi on nous
appelle les trempeurs ! Mais, avec détermination, nous avons continué
sans nous plaindre – même Sarah a continué à sourire J
Après notre grande aventure dans la forêt sauvage néo-zélandaise, on a
retrouvé le parking, mouillés, froids et fatigués, mais bien satisfaits,
avec un grand sourire, et prêts à s’inscrire à la prochaine aventure
des trempeurs.