Alors que l'autre moitié du groupe avait opté pour les chemins de randonnées classiques, les trempeurs de l'extrême sont sortis des sentiers battus pour remonter la rivière de Piha, les pieds (et la tête parfois, n'est-ce pas Michèle?) dans l'eau.
Accompagnés de notre guide Mark, qui connait ce petit coin de paradis comme sa poche, et munis de nos casques de spéléo, nous voilà partis pour deux heures de canyoning au milieu des arbres fougères et des palmiers Nikau...
La première difficulté de la journée fut la mise à l'eau. Il faut dire que l'eau de cette rivière qui descend du sommet de la montagne est bien plus fraiche que celle de la mer de Tasman non loin de là.
Notre petit groupe débute la remontée tranquillement, permettant aux uns d'apprendre à se connaître, et aux autres de se raconter les anecdotes de la dernière randonnée, jusqu'à ce qu'arrive la première difficulté de la journée: une grosse paroi de roche de quelques mètres de haut.
Pendant que les premiers d’entre nous sont aidés par Mark et sa corde pour se hisser jusqu'au sommet, les plus casse-cou s'essayent à l'escalade à main nue. Parmi eux, notre chère Michèle s'est faite, et nous a fait, une grosse frayeur en se retrouvant à tomber en arrière, la tête la première dans l'eau, lui valant de boire une bonne tasse.
Le reste de la randonnée fut plus paisible, rencontrant tour à tour une anguille puis un opossum, et enchaînant les passages sensibles à escalader tantôt roches, tantôt troncs d'arbres couchés dans la rivière, toujours très bien encadrés par Mark.
A plusieurs reprises nous avons même eu l'occasion de sauter dans l'eau de rochers toujours plus hauts les uns que les autres, et même les filles les plus réticentes s'y sont données à cœur joie...
Au terme de deux heures dans l'eau, nous avons rejoins la deuxième partie du groupe, bien au sec, qui nous attendait pour un petit ravitaillement avant d’entamer la descente vers le traditionnel pique-nique.
Notre superbe journée s'est donc achevée au bord de la rivière en partageant pâté, pain maison, et de succulentes pâtes de fruit préparées par Marine et Romaric à l'aide de leur fameux Termomix.
Merci à tous pour cette expérience unique, surtout pour le néo-parisien que je suis, et longue vie aux trempeurs (et aux trempeurs de l'extrême)!
Mathieu