Pourtant, le ton
fut très vite donné : dès les premiers mètres on nous annonça que nous, jeunes
nouveaux arrivés en Nouvelle-Zélande, et plus spécifiquement dans le groupe des
Trempeurs, aurions la tâche – que dis-je, l’honneur ! – d’écrire ce présent
compte rendu. Une première péripétie prise avec le sourire : “écrire le compte
rendu d’une rando, ça devrait pas être trop compliqué”, nous disions-nous, en
l’imaginant déjà : “ A 11h on a commencé à marcher, 4h plus tard on a arrêté,
c’était sympa, à la prochaine, bisous tout le monde.” Le seul problème, c’est
qu’avec les Trempeurs, ça ne se passe pas exactement comme ca…
Après vingt
premières minutes de promenade assez tranquille, nous arrivions face à une
rivière. Certains faisaient l’effort de la traverser “au sec”, quand d’autres
la traversaient ostensiblement les pieds dans l’eau. En sauraient-ils plus que
nous sur la suite des événements…?
Après cette
traversée nous étions sensés retrouver une seconde rivière et la suivre. Apres
300 mètres de marche, on se rendait compte que la rivière à suivre était en
fait celle que nous avions traversée quelques minutes plus tôt. Premier
rebondissement, et seconde traversée de rivière de la journée !
De retour près de
l’eau, nous entamions notre descente de la rivière, censée nous amener jusqu’à
la plage d'Anawhata, destination finale de la randonnée.
Mais dès les premiers
mètres, le chemin longeant la rivière n’en était déjà plus vraiment un… Ce fut
le début d’une aventure de plusieurs heures, une escapade dans une nature
époustouflante. Difficile de s’imaginer à 40 minutes de voiture du centre ville
d’Auckland !
Nous fîmes halte
pour déjeuner vers 13h face à une falaise impressionnante, un majestueux rocher
entouré par l'eau accueillant nos - tout
aussi majestueux - postérieurs. Comme cela semble être une tradition chez les
Trempeurs, les produits français étaient de sortie. La cuisine française et la
nature néo-zélandaise, un beau mélange !
Cette journée de
marche avec les Trempeurs nous permis avant tout de mieux comprendre le nom du
groupe, étant donné que nous furent
contraints de traverser la rivière à moultes reprises (52 fois selon mes
chaussures, 18 fois selon les organisateurs). Certains comme Nawal se
refusèrent un temps de mettre les pieds dans l’eau, quand d’autres comme
Michèle y prirent goût, au point de se « baigner » intégralement.
L’après midi fut
riche en superbes paysages (de la forêt épaisse aux bords de rivières plus
facile à parcourir, en passant par les gorges de la même rivière), mais
également en petites galères. En effet, à deux heures et demie de la tombée de
la nuit, nous étions… Comment dire… Un peu perdus.
Nous savions que la mer
était derrière la falaise, mais nous ne savions pas comment y accéder :
escalader la colline ? "C'est un peu raide", disaient certains,
"et derrière c'est peut-être une falaise", ajoutaient d'autres. Fort
heureusement, ce fut le moment que
choisit un groupe de marcheurs néo-zélandais pour croiser notre chemin et nous
indiquer que le parking où étaient garées nos voitures se trouvait à une
vingtaine de minutes de marche. La
plage, où nous étions censés finir notre périple, se situant à plus d’une heure
et demie de notre position, nous choisissions de rentrer.
Cette dernière
demi-heure de marche fut superbe, avec une vue formidable sur la rivière, la
mer, les vagues dignes d'une plage de
surfers, les rayons de soleil qui perçaient tout juste les nuages pour venir
éclairer la plage : une vraie carte postale. On ne nous avait donc pas menti
sur la beauté des paysages néo-zélandais ! L’occasion de s’attarder prendre des
photos, en souvenir de cette journée mémorable, tout en respectant un timing
parfait nous permettant d’atteindre les voitures quelques secondes avant qu’il
ne pleuve.
Compte rendu de
Soizic et Étienne
1 commentaire:
Bravo les jeunes ! Un super compte-rendu. j'ai adoré le ton !
Michèle
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